Le genre : Spinal Tap alla carbonara
The return of the revenge of the almighty (nano)warriors of the trou métal of steel !
Entre reprises de Metallica, parodies de Manowar et pastiches de Rhapsody, les affreux nabots romains se sont fait un (sur)nom au Panthéon des dieux métalliques. Assez proches, dans l'esprit si ce n'est dans la note, de nos Bidochons François, ces (bons) musiciens prennent en effet un malin plaisir à jouer (au second degré) les partitions (très premier degré) de certains d'entre leurs collègues. La qualité d'interprétation de ces morceaux, enregistrés « dans ta chambre » et toujours truffés de citations musicales, est irréprochable. Certaines plages ne sont que prétextes à inscrire le titre sur la jaquette, tandis que d'autres sont de véritables sketches musicaux. Amateurs d'humour te-bê, et de blagues à deux balles, here's to you (comme dirait Joan Baise… je sais c'est nul, mais c'est dans le thème !).
Comme d'habitude, la bande à Turilli ( Look At Two Reels !) en prend pour son grade (il faut reconnaître qu'ils attirent la foudre). Blind Guardian a droit à ses Karkagnor's Song 1 et 2. On reconnaît l'intro avortée du Paradise City des G'N'R insérée dans le foutraque mais maîtrisé (le solo) Surprise Love . Je suis personnellement plus sensible aux références historiques. Nanowar, en Trou Lonesome Warrior Of The Light Of The Great Universe of Metââl, conscient que, si on ne sait pas toujours où aller, il est important de savoir d'où on vient, s'est replongé dans ses classiques 70's. Et de citer, pêle-mêle : Queen (normal pour une Gay Pride), Santana et jusqu'à El Bimbo (ô joie du disco !)
En bon ronchon qui se respecte, je ne peux qu'écrire que l'inspiration n'est pas toujours au rendez-vous, que la veine Gay Metal frôle l'hémorroïde (pourquoi toujours sembler taper sur les homos ?) et que tous les titres n'ont pas le calibre d'un Tricycles of Steel . Mais, bien que Nanowar ne puisse s'empêcher de s'auto-citer (en même temps, que fait Manowar, album après album ?), certaines idées sont rafraîchissantes et on sourit souvent. Je reconnais volontiers que Nanowar, c'est meilleur en compil' (qui permet le tri sélectif) car il y a du déchet. Je retiendrai donc ici Nanowar et Stormlord of Power .
En conclusion : dans le microcosme souvent nombriliste des métalleux-qui-se-la-pètent, NanowaR ose se moquer des autres en passant pour un gros clown, misant le paquet (non, non, l'autre !) sur l'humour et l'auto-dérision plutôt que de prendre au sérieux ses (réelles) compétences instrumentales. C'est pourquoi Ultrarock soutient le Nain d'Airain. Forza NanowaR !
PS : « Our metal is so strong ‘cos our dick is so long » (sans commentaire).Entre reprises de Metallica, parodies de Manowar et pastiches de Rhapsody, les affreux nabots romains se sont fait un (sur)nom au Panthéon des dieux métalliques. Assez proches, dans l'esprit si ce n'est dans la note, de nos Bidochons François, ces (bons) musiciens prennent en effet un malin plaisir à jouer (au second degré) les partitions (très premier degré) de certains d'entre leurs collègues. La qualité d'interprétation de ces morceaux, enregistrés « dans ta chambre » et toujours truffés de citations musicales, est irréprochable. Certaines plages ne sont que prétextes à inscrire le titre sur la jaquette, tandis que d'autres sont de véritables sketches musicaux. Amateurs d'humour te-bê, et de blagues à deux balles, here's to you (comme dirait Joan Baise… je sais c'est nul, mais c'est dans le thème !).
Comme d'habitude, la bande à Turilli ( Look At Two Reels !) en prend pour son grade (il faut reconnaître qu'ils attirent la foudre). Blind Guardian a droit à ses Karkagnor's Song 1 et 2. On reconnaît l'intro avortée du Paradise City des G'N'R insérée dans le foutraque mais maîtrisé (le solo) Surprise Love . Je suis personnellement plus sensible aux références historiques. Nanowar, en Trou Lonesome Warrior Of The Light Of The Great Universe of Metââl, conscient que, si on ne sait pas toujours où aller, il est important de savoir d'où on vient, s'est replongé dans ses classiques 70's. Et de citer, pêle-mêle : Queen (normal pour une Gay Pride), Santana et jusqu'à El Bimbo (ô joie du disco !)
En bon ronchon qui se respecte, je ne peux qu'écrire que l'inspiration n'est pas toujours au rendez-vous, que la veine Gay Metal frôle l'hémorroïde (pourquoi toujours sembler taper sur les homos ?) et que tous les titres n'ont pas le calibre d'un Tricycles of Steel . Mais, bien que Nanowar ne puisse s'empêcher de s'auto-citer (en même temps, que fait Manowar, album après album ?), certaines idées sont rafraîchissantes et on sourit souvent. Je reconnais volontiers que Nanowar, c'est meilleur en compil' (qui permet le tri sélectif) car il y a du déchet. Je retiendrai donc ici Nanowar et Stormlord of Power .
En conclusion : dans le microcosme souvent nombriliste des métalleux-qui-se-la-pètent, NanowaR ose se moquer des autres en passant pour un gros clown, misant le paquet (non, non, l'autre !) sur l'humour et l'auto-dérision plutôt que de prendre au sérieux ses (réelles) compétences instrumentales. C'est pourquoi Ultrarock soutient le Nain d'Airain. Forza NanowaR !
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